La chapelle
Les vitraux-fenêtres représentent la vie de Saint Edmond, dernier roi d’Est-Anglie, martyr en 870 (fête le 20 novembre).
Il était plein de bonté pour les orphelins et les veuves, et a fait de la sainteté son programme de gouvernement. Il meurt, prisonnier des Danois. Après avoir été fouetté, il est décapité.
Ces vitraux, à lire dans la chapelle de droite à gauche, ont été offerts au curé Schmitt, qui se prénommait Edmond.
Les statues de Marie et de Joseph, à gauche et à droite de l’autel, sont l’œuvre de Maître Bossardt de Thannenkirch. Ce sont des éléments d’une crèche.
Près de la croix, se trouve l’image de Jésus Miséricordieux, selon la vision de sainte Faustine Kowalska du 22 février 1931, dans laquelle Jésus lui dit : « Peins un tableau selon le modèle que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en Toi. » L’image a été diffusée dans le monde entier, comme symbole de la Miséricorde Divine.
En entrant à droite, près de la porte, se trouve une statue de Saint Louis de Gonzague (1568-1591). Fils de la haute aristocratie italienne, il fut d’abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient, décidé à devenir jésuite. Son amour pour la pureté lui avait inspiré de faire le vœu de chasteté dès l’âge de 9 ans. À 17 ans, il renonce à ses droits sur la principauté de Mantoue et devient novice à Rome. Après une courte vie religieuse, menée dans une fidélité la plus absolue, il est emporté par la peste qui ravage Rome, en soignant les malades. Il est représenté contemplant Jésus crucifié et souvent avec une custode autour du cou puisqu’il portait la communion aux malades de la peste.
Ne vous fiez pas aux couleurs de la statue, c’est une erreur : la soutane violette est portée par les évêques et non par les novices !
Fêté le 21 juin, Saint Louis de Gonzague est proposé comme modèle à la jeunesse, et spécialement aux étudiants. En 1991, le pape Jean Paul II l’a également déclaré saint patron des personnes atteintes du SIDA.