Vous êtes dans une église catholique construite dans les années 1860, de style néo-gothique. Elle se compose de 3 nefs voûtées, mesure 59 m de long et 20 de large. Celle-ci est la 4ème église du village. La première fut construite en 1049. Les 3 premières étaient dirigées vers l’Est, le côté du soleil levant, et étaient plus petites. L’église actuelle est orientée vers le sud en raison des contraintes de terrain. L’orientation de l’église vers l’Est est symbolique : le soleil qui se lève à l’Est est la lumière qui triomphe des ténèbres de la nuit. Pour les chrétiens, le Christ ressuscité est le « Soleil levant qui vient éclairer le monde » (cf. Évangile de saint Luc, ch. 1, verset 78). Le clocher garde les marques successives des différentes constructions.
Les 2 guerres ont beaucoup endommagé le bâtiment, surtout le chœur. Il a fallu remplacer les vitraux et restaurer ceux des bas-côtés. Les vitraux du chœur sont de Maître Bony.
Entre 1903 et 1920, le curé Ulrich dote la nef principale de 15 médaillons représentant les mystères du Rosaire et d’un seizième représentant Notre Dame de Lourdes et Sainte Bernadette. En 2017, le curé Michalowski a fait rajouter, près de l’autel de la Vierge Marie, les mystères Lumineux introduits par Saint Jean-Paul II en 2002 dans sa lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae (19). (Repère 8)
En 1938, le chœur accueille 4 mosaïques et, en 1959, la tenture du fond, œuvre de Maître Bony. (Repère 2)
Le travail de rénovation suite aux dommages de la Seconde Guerre Mondiale a commencé vers 1950, et le lundi de Pâques 22 avril 1957, l’église a été consacrée, ainsi que le nouvel autel.
Les deux autels latéraux, près du chœur, sont dédiés, l’un à Saint Joseph, à droite en regardant le chœur, l’autre à la Vierge Marie, à gauche.
Le 4ème pilier de gauche soutient la chaire qui est ornée des statues des 4 évangélistes avec leur symbole (Repère 7). Près de celui-ci se trouve la croix de procession provenant de l’abbaye de Pairis, rapportée probablement de Constantinople par l’abbé Martin LITZ, entre 1200 et 1207.
Les murs des bas-côtés portent les 14 stations du chemin de Croix. Ces bas-reliefs aident les chrétiens à prier, à méditer sur ce que Jésus a vécu sur son chemin vers le Calvaire, où Il a donné sa vie sur la Croix.
La paroisse est sous le patronage de Saint Urbain. Ce pape fut honoré par les moines cisterciens de l’abbaye de Pairis, fondée en 1138 par les Comtes d’Eguisheim, propriétaires du Val d’Orbey.